Sculpture Series - Guanyin
Réserve de marche: 40 h, 28800 alt/h
Memorigin : le Sutra du coeur
Dans tous les coins du monde, la religion est indissociable de l’être humain et de la vie sur terre. Du christianisme au catholicisme en passant l’hindouisme et l’islam, toutes ces croyances sont en connexion directe avec notre Histoire et nos cultures.
Le bouddhisme est né en Inde au 5ème siècle avant Jésus Christ puis s’est répandu ensuite en Asie. Le texte d’origine a été traduit dans de nombreuses langues afin d’éclairer les croyants dans leurs recherches de la connaissance de dieu. De nos jours, cette religion, ou cette philosophie, fait partie intégrante de la culture chinoise et on la retrouve d’ailleurs dans de nombreux mythes et écrits.
Parmi ces écrits, l’un des plus importants est sans conteste le « Sutra du cœur » dont la version chinoise la plus connue est celle du moine Xuanzang, une oeuvre datant de l’époque de la Dynastie Tang. Avec ses 260 mots, la version de Xuanzang, dite « version courte », est très répandue dans les pays asiatiques.
Le thème principal du « Sutra du Cœur » est la Perfection de la Sagesse (aussi appelée Sagesse parfaite, connaissance transcendantale ou sagesse transcendantale).
La série des sculptures : Guanyin
Guanyin est la divinité associée à la compassion et à la sagesse dans le bouddhisme chinois. Cette divinité, fait rarissime dans le bouddhisme, est de sexe féminin. En Chine, on l'appelle la déesse de la miséricorde, car elle s'arrête sur le chemin de la Voie pour observer les hommes et tendre une oreille compatissante. On la représente la plupart du temps dans une longue robe blanche qui la recouvre de la tête aux pieds. Dans sa main, un vase de jade et une branche de saule. Elle est coiffée d'un chignon et sa peau est aussi blanche que du lait.
Afin de rendre hommage à la culture chinoise, Memorigin a décidé de produire une série arborant une sculpture de Guanyin en nacre de haute densité entourée des 260 mots du Sutra du cœur qui ont été gravés sur un cadran, en nacre également. Memorigin a choisi cette matière naturelle afin de limiter l’épaisseur du cadran et de mettre en valeur toute la finesse des mots. Chacun de ces mots mesurant de 0.03 à 0.05 mm seulement ! A noter également une gravure circulaire de type « clef grecque » qui évoque la beauté et l’importance du détail dans la culture chinoise. Le tout complété de huit diamants.
Dans la toute première version de cette montre, les maitres-horlogers de Memorigin avaient envisagé de placer les aiguilles sur le devant de la sculpture de Guanyin, mais ils ont fini par rejeter cette solution, estimant que cela nuisait à la beauté de la pièce. Afin de préserver l’intégrité et l’apparence de la divinité, ils ont donc décidé de placer les aiguilles derrières la sculpture.
Le tourbillon est placé à 12h. Il symbolise également le halo lumineux qui entoure la tête de la divinité. On peut y lire, en chinois, l’un des plus célèbres mantra du bouddhisme : « Om maṇi padme hūm », également nommé « mantra de la grande compassion ». Côté mécanique, cette montre embarque le traditionnel calibre tourbillon de chez Memorigin doté d’une réserve de marche de 40 h et battant à la fréquence de 28,800 alternances par heure.
Des fonctions et une sculpture délicate qui mettent en avant tout l’art horloger des montres tourbillon Memorigin.