RM 012

Avec la présentation de la RM 012 tourbillon en 2006, Richard Mille soulignait encore davantage le caractère architecturé de ses calibres en dévoilant en première mondiale un mouvement tourbillon doté d’une platine tubulaire. Jamais auparavant dans l'histoire de l'horlogerie fut écarté le concept d'une platine en métal massif au profit d'une structure aussi aérienne.

Sa manière unique d'allier les fonctions de la platine à celles du mouvement et des ponts fait de la RM 012 un ensemble techniquement cohérent et d'une grande harmonie visuelle, mettant en exergue les détails techniques, architecturaux et esthétiques. Après deux ans de développement et de nombreux prototypes, cette version est totalement aboutie. Son assemblage aura nécessité plusieurs mois tant chaque opération est minutieuse.

L’apparente fragilité de la RM 012 Tourbillon suggérée par son châssis en apesanteur contredit en réalité la rigidité et la torsion de cette structure comparée à une platine standard. Accéder à cette résistance optimale malgré l'absence de matière a exigé des centaines d’heures de recherche et développement pour mettre au point une technique qui consiste à joindre des tubes en alliage d'acier phynox et titane les uns aux autres dans trois dimensions. Cette dernière impose un angle des pivots d’une précision extrême, des axes rigoureusement perpendiculaires et des tolérances de l'ordre du micron, véritable folie dans de si petites dimensions. Cette platine architecturale se démarque également de par son incroyable résistance aux variations de température, à la corrosion et aux chocs.

La RM 012 Tourbillon témoigne de l’incroyable créativité de Richard Mille lorsqu’il s’agit de bousculer les codes horlogers. L’inventivité de cette pièce expérimentale a permis à la marque d'obtenir l'Aiguille d'Or au Grand Prix de l'Horlogerie de Genève en 2007 ainsi que le l’édition Asie du Grand Prix de l'Horlogerie. Le concept audacieux de la RM 012 Tourbillon continue d’influencer les créations de la marque.