Récital 12 Monsieur DIMIER
Réserve de marche: 168 h, 21600 alt/h
L’histoire de BOVET est jalonnée de grands événements. Parmi les plus récents, l’apparition, en 2010, du système de boitier convertible Amadeo n’a pas fini d’impressionner les collectionneurs et ce d’autant plus qu’il fut d’emblée proposé sur l’ensemble de la collection Fleurier. Cette année, c’est la collection DIMIER et le Récital 12 qui ont les honneurs d’une naissance qui fera date dans l’histoire de la Maison BOVET comme dans celle de la haute horlogerie.
Ce garde-temps est animé par le premier mouvement entièrement développé et manufacturé par les horlogers de la Manufacture DIMIER à ne pas être régulé par un tourbillon. Ce mouvement aura nécessité cinq ans de développement. Pascal Raffy en avait annoncé sa mise en oeuvre en 2008. Parole tenue ! Spécialement imaginé et conçu pour les spécificités des différentes collections BOVET 1822, ce calibre est déjà promis à évoluer pour se décliner au gré des indications qu’il sera amené à afficher.
Pour sa première apparition, Pascal Raffy et les horlogers du bureau technique ont fait le choix d’en dévoiler toute la splendeur. Par l’usage d’un aiguillage inversé, le mouvement présente au regard ses rouages, les oscillations de son balancier ainsi qu’une transparente chorégraphie coaxiale qui porte la triple aiguille de secondes caractéristique de la collection.
Enchainement de courbes gracieuses, le profil des ponts dessine des formes symétriques qui embrassent le temps affiché par le cadran excentré à 3H. La surface des ponts est quant à elle décorée de côtes de Genève circulaires centrées sur l’axe de l’aiguille de secondes. C’est avec une élégance rare que les formes concentriques du mouvement et de sa décoration guident ainsi le regard directement à la lecture des informations essentielles dispensées par ce calibre.
Placée symétriquement, deux ouvertures ont été découpées à la surface du pont de barillet et du pont de réserve de marche. La première ouverture loge un indicateur de réserve de marche, judicieux s’agissant d’un mouvement à remontage manuel. La seconde découpe dévoile un segment de l’unique barillet. Ce dernier permet à lui seul de garantir 7 jours de réserve de marche.
Parce qu’il n’est pas de compromis dans l’élaboration des garde-temps BOVET 1822, Pascal Raffy a donc logiquement souhaité indiquer la durée de réserve de marche durant laquelle le garde-temps affichera le temps avec une précision digne de la haute horlogerie.
S’agissant de chronométrie, le bureau technique de la Manufacture a opté pour un échappement traditionnel qui a fait l’objet d’études et de calculs inédits. Habitués aux contraintes imposées par la manufacture de tourbillons, ils ont développé et manufacturé un ensemble balancier-spiral aux performances irréprochables. L’équation réserve de marche, chronométrie instantanée et à long terme a été l’objet de toutes les attentions et garantit des qualités que sauront apprécier les collectionneurs.
Bien que ce calibre voué aux spécialités de la Maison soit digne de toute l’attention, Récital 12 ne serait pas un garde-temps BOVET s’il n’avait été développé en qualité d’entité plutôt que d’assemblage de composants. Cadraniers, boitiers et horlogers ont, comme à l’accoutumée, oeuvré de concert au développement de ce garde-temps. Pour célébrer l’événement de ce nouveau calibre, Récital 12 se devait d’être un garde-temps classique et intemporel. Les principales qualités qu’exige une telle réalisation résident dans la volumétrie et l’équilibre des proportions du garde-temps. L’épaisseur idéale du mouvement (3.9mm) lui garantit la rigidité requise par une chronométrie parfaite et permet de le loger dans un boitier aux dimensions, idéales pour son rôle, de 42mm de diamètre pour 9,1mm d’épaisseur totale.
Participant à l’optimisation de la volumétrie, les cadraniers ont su créer un lien entre la visible technicité du mouvement et le classicisme du garde-temps. Les nombreuses contraintes qui leur étaient présentées ont été effacées avec une virtuosité qui contribue à l’âme même du garde-temps. Le cadran excentré des heures et des minutes ainsi que les 120° du segments d’indicateur des secondes imposaient par leurs petites tailles une lisibilité accrue. Le choix de cadrans laqués noirs ou blancs s’est imposé. Seul un travail artisanal de la laque et une expérience et un savoir-faire à nuls autres pareils permettent de prétendre au luxe. Un luxe aujourd’hui rare car un tel degré de perfection requiert avant tout beaucoup de temps et d’opérations avant que le polissage final en révèle toute la profondeur.
Empreint de deux siècles de tradition horlogère, Récital 12 regorge d’innovations imaginées dans le respect cet héritage.
Présenté à l’occasion du Salon BOVET 2014, Récital 12 sera disponible la même année en or rouge ou en or gris 18C