Histoire de Tourbillon 5
Réserve de marche: 50 h, 21600 alt/h
Mouvement squelette
Explorer le Tourbillon, l’une des complications les plus exclusives qui soient, est un défi à la mesure de la quête perpétuelle d’innovation qui caractérise Harry Winston. Depuis 2009, la Maison a imaginé, conçu et réalisé des garde-temps extraordinaires qui revisitent ce rêve horloger. Aujourd’hui, la saga continue et se nourrit des histoires précédentes.
En s’appuyant sur les défis déjà relevés, depuis Histoire de Tourbillon 1 qui traite de la complication comme une sculpture, jusqu’à Histoire de Tourbillon 4, extraordinaire concentré de précision, une idée forte s’impose : Histoire de Tourbillon 5 va pour la première fois révéler la mécanique exceptionnelle derrière le Tourbillon en « total exposure ».
Pour focaliser l’attention sur le Tourbillon Tri Axial et son exécution remarquable, une démarche inédite apparentée à de l’urbanisme horloger est imaginée. Le mouvement et ses différents territoires sont réorganisés en hauteur comme un paysage mécanique : mouvement bas, ponts qui affleurent, et le Tourbillon Tri Axial qui domine dans sa coupole. Première étape, le squelettage du mouvement suit une géographie minimaliste. Il sert une seule finalité: aller à l’essentiel de la mécanique en déstructurant la matière. Puis place aux volumes. Pour s’épanouir sur la glace saphir globale de la montre, la glace du hublot est scellée sur une base tronquée, un vrai tour de force. Surplombés par le Tourbillon, les ponts sont de forme sphérique. Evidés, ils créent des passages où est implantée par dessous la réserve de marche, sans qu’ils ne perdent ni en fonction, ni en cohérence.
La boîte, qui doit littéralement faire corps avec le mouvement, est travaillée comme une sculpture monobloc. Toute en angles vifs ou mourants, en volume bi- ou tridimensionnel, cette œuvre contemporaine est le fruit d’un formidable travail de conception.
Pour le mode d’affichage, les fonctions heure et minutes sont isolées symétriquement : un parti pris ambitieux qui génère une cascade de contraintes mécaniques et architecturales. Ainsi, les compteurs doivent se loger dans un périmètre étroit, tout en restant parfaitement lisibles mais de taille inférieure au tourbillon, la seule et unique star. L’échange permanent entre tous les interlocuteurs permet de réaliser le miracle de la symétrie, signature de cette montre d’exception.
La justesse des proportions et des dimensions relève du même travail d’équilibriste. L’épaisseur du mouvement oblige à faire des choix cruciaux pour les matériaux. Hormis les ponts tridimensionnels en maillechort, tous les autres ponts sont réalisés en titane, et les disques en croissance galvanique. Le calcul du poids demeure un paramètre omniprésent. Pour contrebalancer l’extrême légèreté des cages du tourbillon, il a donc fallu créer un pont en or pour assurer l’équilibrage subtil des cages. Aussi spectaculaire que soit la mise en évidence du Tourbillon, ce garde-temps reste réaliste et donc portable.
Histoire de Tourbillon 5 est un épisode dédié à l’excellence et à la liberté. Il est le premier de sa lignée à être réalisé en or rose ; un choc de culture pour ce garde-temps futuriste. La transgression se poursuit avec le mouvement squeletté noir, qui remplace le gris traditionnel. Dans la volonté de symétrie, dans l’harmonie presqu’impossible entre la construction et le volume, et jusqu’au choix des couleurs radicales, l’aventure Histoire de Tourbillon 5 est allée au bout des codes.