GNS1.2 TD
Réserve de marche: 50 h, 18000 alt/h
GENUS GNS1.2 TD
Heures et couleurs mouvantes
Après avoir introduit en 2019 une nouvelle lecture de l’heure, sans aiguilles et dont l’affichage est libre, GENUS la magnifie en 2020, explorant et rassemblant deux Métiers d’Art très différents aux savoir-faire rares, difficiles et subtils :
- Le travail d’Art du Titane Damassé, un matériau très rare en Haute Horlogerie, et
- La technique de serti invisible de pierres précieuses ET qui se déplacent ET donnent une information.
Visuellement, le Titane Damassé offre des tons bleus intenses, inédits, qui révèlent la structure très spécifique de la matière.
Les pierres précieuses, en serti invisible, se déplacent librement ET l’élément de tête en rubis, indique les minutes. Une nouvelle interprétation d’une joaillerie mixte contemporaine, élégante, sobre et épurée, pleinement intégrée dans le fonctionnement du calibre manufacturé aux hautes finitions et en or 18K.
Sur demande, l’acquéreur de la montre se voit proposer de choisir l’intensité du bleu de son garde-temps, ainsi que la couleur des pierres qui sertissent les éléments mobiles de cette complication d’affichage décomposé.
Après avoir remporté le très convoité Prix de l’Exception Mécanique au dernier Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG 2019) pour sa fameuse complication d’affichage libre, sans aiguilles, faisant l’objet de deux brevets et de son calibre manufacturé en or 18K, GENUS et ses deux co-fondateurs Sébastien Billières et Catherine Henry, explorent en 2020 deux nouveaux univers qui magnifient la mécanique qui se donne en spectacle.
Damassé, chamarré
L’univers du travail d’Art sur les métaux. Et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit du Titane Damassé, un matériau très rare en horlogerie, un savoir-faire ancestral, qui offre un bleu chamarré inédit, surprenant, révélant visuellement la structure si particulière de la matière.
De son nom damassage de corroyage, ce savoir-faire rare et subtil est classé à l’Inventaire du Patrimoine Culturel immatériel Français. Au cœur de la braise de la forge, le travail à la main des plis et replis est réservé aux meilleurs forgerons, car le titane est trois fois plus dur que l’acier, et se travaille à des températures encore plus hautes, entre 1200 et 1400 degrés Celsius. Ce savoir-faire présente des similitudes à celui du Mokume-gane au Japon, où il sert à la fabrication de lames de katana depuis le début du 17e siècle.
Un empilement de feuilles de métal, dont la cohérence est assurée par un travail de rétamage. Martelées, repliées sur elles-mêmes, opérations répétées autant de fois que nécessaire. Cette « pâte feuilletée » de couches homogènes, recuites entre chaque pliage, présente un aspect entièrement nouveau. Chaque découpe, chaque biseau entamé dans la tranche du damassé en révèle les strates accolées, les formes, les ondulations, les caractères uniques de la superposition de couches.
Variations
Afin d’enrichir encore l'aspect, GENUS utilise une superposition de différents alliages de titane, qui ont chacun une teinte et une réaction progressive en fonction de la durée d’exposition à chaleur. Le rendu chamarré est d'autant plus florissant qu'il est augmenté par un traitement thermique final qui détermine la tonalité générale du bloc de métal, et ses subtiles différences de couleur.
Chaque élément du boîtier est taillé selon un angle précis afin d'obtenir des pièces à l'apparence différente. GENUS s'attache alors à les coordonner. Chaque garde-temps est ainsi visuellement différent.
Un sertissage original, adapté au mouvement
Au cœur de la GNS1.2 TD bat le même cœur, le même cerveau singulier que dans la GNS1.2 WG, mouvement in-house avec ses 406 composants, qui a été honoré par le prix de l’Exception Mécanique lors du GPHG 2019. Réalisé en or 18K avec ses deux brevets pour les complications d’affichage, il assure la précision de la montre. Ces derniers mois, GENUS a poursuivi ses recherches afin d’améliorer encore sa lisibilité, et a abouti à un nouveau verre saphir qui élimine les arêtes sur le pourtour, réduisant ainsi les possibles distorsions visuelles des indexes, et améliorant la visibilité de l’ensemble.
Fruit de l’horlogerie technique de Sébastien Billières et de la sensibilité esthétique de Catherine Henry, l’idée d’un sertissage invisible sur la complication d’affichage propose une nouvelle idée de la joaillerie mixte contemporaine, sobre, épurée, jeune, portable au quotidien car discrète et subtile. Visuellement ludique et simple, la conception et le développement particulièrement complexe de chatons très spéciaux mis au point pour ce sertissage invisible fut nécessaire afin de pouvoir poser les pierres précieuses, taillées chacune sur-mesure en forme de losange, sur les « genera » - les petits éléments mobiles et libres qui indiquent les dizaines de minutes pour mettre en avant les pierres afin de donner le sentiment qu’elles tiennent comme par magie. Un travail long, complexe et d’une grande précision du geste, l’ajustage parfait des pierres pour maintenir le déplacement fluide des éléments libres. La parfaite maîtrise du contraste des styles. Avant-gardiste d’un côté, la vue au dos du mouvement paraît plus classique, réminiscence des montres de poche dans une interprétation moderne et épurée de la joaillerie.
L’ensemble du cortège des « genera » est ainsi orné d’une série de 11 saphirs au dégradé minutieusement sélectionné, naturel et de la plus haute qualité, non traités, ni chauffés, d’une pureté loupe clean, offrant un subtil dégradé de bleu. A leur tête, le « genus », le premier d’entre tous, est un rubis d’un rouge très intense, qui magnifie le spectacle de la complication en mouvement. Le poids des 12 pierres est de ~1,68 ct n’a quasiment aucune incidence sur la réserve de marche de plus de 50 heures.
Passeport numérique
Pour garantir auprès de son possesseur l’authenticité du garde-temps tout au long de sa vie, même s’il est amené à changer plusieurs fois de propriétaires, GENUS s’est rapproché de l’association suisse Arianee Project, pour fournir à chacune de ses montres, une « carte d’identité » numérique unique et infalsifiable, basée sur la technologie blockchain. En somme, un nouveau canal de communication - perpétuel, sécurisé et anonyme - entre la marque et le possesseur du garde-temps.