Cavalier de l’Apocalypse - Conquête

Les arts décoratifs horlogers et l’art des miniatures en émail grand feu ont connu leur apogée durant le XIXème siècle. Les montres de poche alors manufacturées par les frères Bovet incarnent la quintessence de cet art comme en attestent aujourd’hui encore les plus belles collections et les plus prestigieux musées.

C’est leur obsession respective pour l’excellence qui a présidé à la rencontre et au partenariat entre Pascal Raffy et le joaillier russe Ilgiz Fazulzyanov en 2014.

Les spécialistes désignent ce dernier comme l’héritier des plus illustres émailleurs de l’histoire tels que Lissignol, Richter, Liotard ou même Huaut. Bon nombre d’artistes de cette liste non-exhaustive qui firent la réputation des émaux et de la peinture de Genève ont par ailleurs collaborés avec la Maison BOVET au XIXème siècle.

Ce n’est donc pas un hasard de voir le nom de Ilgiz F. associé à celui de BOVET 1822 pour une collection de pièces uniques digne des plus belles montres du XIXème siècle. Pour les hommes, la première série de quatre pièces uniques a pour thème « les Cavaliers de l’Apocalypse ».

L’Amadeo Fleurier 43 présentée ici représente le Cavalier blanc qui incarne la conquête. Si de nombreuses représentations de ce thème ont jalonné les siècles, Ilgiz F. nous en livre ici sa propre interprétation. La composition relève du génie d’autant plus que les chevaux constituent l’un des plus difficiles exercices quant au respect des proportions notamment.  En plus des qualités graphiques de l’artiste, sa maitrise totale des techniques artisanales de l’émail grand feu touche la perfection. Un niveau que seuls les grands maitres du XVIIIème et du XIXème siècle avaient jusqu’alors atteints. La définition des détails ne souffre pas de la comparaison avec des peintures sur toile de grands formats et les couleurs sont justes, distinctes et vives.

Le boitier Amadeo® qui permet à ce garde-temps de se transformer en montre bracelet, en montre de table ou en montre de poche a été entièrement gravé à la main par l’un des trois artisans graveurs que comptent les ateliers de BOVET 1822 et de sa Manufacture DIMIER 1738. Ce ciselage délicat offre un encadrement digne de l’œuvre qu’il supporte. Les mêmes artisans ont gravé d’un motif fleurisanne la masse oscillante du mouvement visible au travers du fond saphir.

Avec ce Cavalier de l’Apocalypse et l’ensemble de sa collection dédiée à l’émail grand-feu, BOVET 1822 pérennise un savoir-faire unique en portant les arts horlogers à leur plus haut sommet.