Arceau Lift Millefiori
Réserve de marche: 90 h, 21600 alt/h
Arceau Tourbillon Lift Millefiori
La montre Arceau Lift tourbillon volant trouve son inspiration dans le berceau d’Hermès 24, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris. Coiffant la cage du tourbillon et le pont de barillet de cette montre d’exception, le double H reproduit un motif emblématique de l’architecture intérieure du magasin parisien. Cet élément d’architecture témoin de l’engouement pour la ferronnerie d’art du début du XXe siècle, y figure sur la porte d’entrée, les garde-corps, les rampes d’escalier et, surtout, sur la porte de l’ascenseur, qui lui a donné son nom de Lift. Plus qu’un motif, Lift symbolise l’union des familles Hermès et Hollande par le mariage, en 1900, d’Émile Hermès, petit-fils du fondateur de la Maison, et Julie Hollande. Lift trouve aujourd’hui une réinterprétation horlogère qui met en scène l’une des complications les plus exigeantes : le tourbillon volant. Un premier double H accompagne les révolutions de la cage du mécanisme de tourbillon, qui semble voler, pendant qu’un second motif fixe surmonte le pont de barillet.
Véritable prouesse technique, Arceau Lift est animée par le calibre H1923, saluant ainsi l’année de construction de l’ascenseur du magasin. Travaillées sur plusieurs niveaux, certaines parties du mouvement dessinent un cadran à chevrons en relief, qui joue tour à tour de finitions horlogères ou purement décoratives. Les composants du calibre H1923 révèlent l’excellence de cette mécanique d’exception et sont terminés avec le soin particulier que requiert la tradition horlogère. Les anglages de l’ensemble des ponts, des roues et des vis sont entièrement réalisés à la main ; le double H surmontant la cage de tourbillon et le pourtour du rubis à 12h mettent en lumière la technique du poli miroir, également appelé poli noir. Cette complication visible côté cadran, l’est aussi en transparence grâce à une ouverture ciselée dans le fond du boîtier en or gris, marqué de l’ex-libris de la maison.
L’Arceau Tourbillon Lift Millefiori impose sa troublante séduction. Son cadran en cristal reproduit le motif d’écailles d’alligator. Illusion ou réalité ? Cette technique est inspirée des presse-papiers du XIXe siècle et réalisée par la cristallerie Saint-Louis. La couleur noire, alchimie de minéraux à la composition tenue secrète, est mélangée au cristal incandescent. Une fois cueillie à la gueule des pots du four, la matière en fusion est transformée par le souffle du maître verrier en carotte de cristal. On en tire un fil incandescent que l’on rompt en plusieurs sections. Ces baguettes sont ensuite assemblées de façon à créer le motif. Écailles animales ou de cristal ? Le temps d’une pièce éditée en trois exemplaires seulement, la perception vacille. Arceau Tourbillon Lift Millefiori est proposée avec un bracelet en alligator, réalisé au sein des ateliers de La Montre Hermès.