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Zenith

Academy Christophe Colomb Equation of Time

Matière
Or rose
Bracelet
Cuir
Boucle
Boucle déployante
Etanchéité
30 m
Taille
ø 45 mm
Mouvement
Mécanique à remontage manuel
Réserve de marche: 50 h, 36000 alt/h
Fonctions
Heures, Minutes, Indicateur de réserve de marche, Equation du temps
Référence
18.2220.8808/01.C631
Lancement
2011
Collection
Academy / Série limitée à 75 exemplaires
Prix HT
220’000 CHF
Description

Christophe Colomb Equation du Temps

Qui pense, en consultant sa montre, que l'heure qui s'y affiche n'est qu'une convention ? C'est par commodité que la durée d'une journée a été fixée immuablement à 24 heures : sa durée réelle varie constamment ; l'excentricité de l'orbite de la Terre et l'inclinaison de son axe induisant un décalage qui peut aller jusqu'à 16 minutes d'avance ou 14 minutes de retard de l'heure conventionnelle par rapport à celle que marquerait un cadran solaire. De manière très imagée, si votre montre donnait, chaque jour, rendez-vous au soleil au moment précis où ses aiguilles indiquent midi, elle verrait arriver le soleil avec du retard ou avec de l'avance suivant le jour de l'année, cette différence pouvant être de plus d'un ¼ d'heure. Il n'y a en fait que quatre jours dans l'année où les deux temps coïncident… Zenith a équipé son modèle le plus audacieux, Christophe Colomb, d'une fonction donnant à voir ce que l'on appelle l'équation du temps — c'est-à-dire cette différence entre la course des aiguilles et celle du soleil.

Quel paradoxe ! Depuis ses origines, l'horlogerie est animée par l'ambition de parvenir au décompte le plus régulier possible de l'écoulement du temps, en éliminant méthodiquement tous les facteurs dont l'incidence peut fausser l'isochronisme des garde-temps. Mais le temps ainsi mesuré n'est qu'un temps abstrait, moyen, puisque le temps vrai, autrement dit le temps astronomique, est lui-même affecté d'une subtile irrégularité.

C'est ce paradoxe que la Manufacture du Locle a cherché à résoudre en se lançant dans la conception de son nouveau garde-temps de prestige. Pour la première fois sur une montre zenith, un compteur placé à 9 heures vient indiquer l'équation du temps, autrement dit le nombre de minutes qu'il faut ajouter ou retrancher à l'heure civile pour connaître l'heure solaire véritable. La difficulté technique pour parvenir à un tel résultat tient au fait que cette différence de temps varie d'un jour à l'autre, selon un facteur lui-même variable : la courbe que les astronomes appellent l'analemme peut en donner une idée, courbe en 8 tracée dans le ciel par les différentes positions du soleil relevées quotidiennement à une même heure et un même lieu durant une année calendaire. Placée au dos de la montre, une came spéciale dont la forme rappelle celle de l'analemme, commande l'affichage de l'équation du temps, une fois que le mois courant a été réglé à l'aide d'un correcteur placé sur le côté, à 8 heures. Techniquement, il a fallu basculer la cage du mouvement et reconstruire les rouages pour conserver la symétrie parfaite, sur le cadran, entre l'affichage de la réserve de marche et celui de l'équation du temps.

Tout comme pour le premier modèle Christophe Colomb, l'échappement logé sous le dôme de la montre demeure en position horizontale, de façon à neutraliser l'incidence des mouvements du poignet sur la régularité de ses 36 000 battements par heure : d'où une précision extrême dans la mesure et l'indication du temps civil. La double complication – l'équation du temps et le système d'échappement à cardans – permet à cette montre d'exception de s'approcher au plus près de la vérité du temps.