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Charles Girardier

Tourbillon Signature Mystérieuse « fleur de sel »

Matière
Or blanc
Bracelet
Satin
Boucle
Boucle déployante
Nombre de carats
0.8
Cadran
Email
Etanchéité
30 m
Taille
ø 37 mm
Epaisseur
11.80 mm
Mouvement
Mécanique à remontage automatique
Réserve de marche: 46 h, 28800 alternances / heures
Fonctions
Heures, Minutes, Tourbillon
Automate animant deux mobiles représentant la signature mystérieuse
Référence
CG.OG1.03.B01
Lancement
08.2020
Collection
Signature Mystérieuse
Prix TTC
90’000 CHF
Description

Le Tourbillon Signature Mystérieuse par Charles Girardier

La signature mystérieuse premier chapitre de la maison Charles Girardier au 21ème siècle

Nous avons voulu renouer avec l’héritage de Charles Girardier « dit l’Aîné », dont la Maison éponyme avait disparu à sa mort en 1839 en transposant sa signature visuelle au 21ème siècle. Le tourbillon Signature MystérieuseÒ (marque déposée) décliné au féminin et au masculin incarne le premier chapitre d’une Maison d’horlogerie genevoise qui s’était endormie au 19ème siècle.

Notre volonté est de créer des garde-temps avec des complications ludiques et dans l’esprit du fondateur.

Nous avons voulu reprendre les éléments caractéristiques de ses montres de poche qui étaient très souvent habillées par des cadrans en émail grand feu. Parmi ses montres à complications certaines étaient des Jacquemarts, une forme d’automates dont nous nous sommes inspirés pour créer la signature mystérieuseÒ.

Une double animation mécanique

Le cadran en émail grand feu paillonné met en scène une double complication avec :

  • à 6h un tourbillon volant rehaussé et dont la cage de tourbillon a été sertie. Le tourbillon effectue une révolution par minute.
  • à 12h la signature mystérieuse – un automate qui met en scène le logo de Charles Girardier avec un C et un G entrelacés et disposés sur deux éléments pivotant sur un axe. L’énergie nécessaire à ce ballet est fournie par une masse oscillante dédiée à cette complication cachée sous le cadran. A chaque mouvement de poignet l’énergie cinétique fait bouger les deux mobiles qui effectuent des rotations en sens opposés pour finalement se remettre dans la position initiale lorsque le poignet est incliné pour la lecture de l’heure. Cet automate est une interprétation ludique et poétique pouvant être personnalisée au goût du client par la mise en couleur et aux initiales du client s’il le souhaite. 

Un calibre CG 1809 personnalisé

Notre collaboration avec la manufacture Timeless nous a permis de créer une complication unique sur la base d’un mouvement tourbillon volant à remontage automatique par une masse périphérique. Le remontage automatique apporte le confort souhaité au porteur sans l’épaissir et en gardant une vue ouverte sur le mouvement grâce à cette masse bidirectionnelle évoluant à la périphérie du mouvement. La particularité du système de remontage développé par Timeless est un roulement à billes unique qui en fait une première dans ce type de mécanisme.

La décoration du mouvement est épurée avec des ponts mis en valeur par un grainé traditionnel fait à la main par l’application à la brosse de poudre d’argent. Les angles rentrants faits à la main sur le pont de barillet et le pont du tourbillon respectent tous les codes de la haute horlogerie genevoise.

Un cadran en émail grand feu paillonné

La maîtrise des métiers d’art par l’atelier interne de cadrans nous permet de perpétuer une tradition pluriséculaire que seules quelques maisons horlogères maîtrisent aujourd’hui : le paillonnage. Cette technique consiste en premier à graver une plaque en or avec le même motif que celui de la cage de la Signature Mystérieuse. Ce motif nous a été inspiré par le coq d’une montre de poche de Charles Girardier datant du 18ème siècle.

Puis les émailleuses viennent appliquer au pinceau la poudre d’émail colorée et translucide pour laisser apparaître le motif de guillochage. La poudre d’émail est ensuite cuite dans un four chauffé à 800 degrés (technique dite du « grand feu ») et qui permet la vitrification de l’émail. L’artisan vient ensuite délicatement déposer chaque paillon en argent (nous utilisons de l’or pour d’autres couleurs d’émail). Finalement l’émailleuse va recouvrir le tout par une nouvelle couche d’émail translucide, mais incolore cette fois que l’on appelle le « fondant » et qui donnera à l’émail toute sa profondeur. A nouveau le cadran est recuit dans le four pour transformer la poudre d’émail dans une forme solide.

L’ensemble de ces opérations sont faites à l’interne et notamment le poinçonnage des paillons dans une feuille d’or ou d’argent extrêmement fine de l’épaisseur d’une feuille de papier.

Fait à Genève

L’ensemble des éléments du mouvement et de l’habillage sont élaborés dans la même manufacture indépendante genevoise. Nous sommes fiers de cette collaboration qui nous permet de renouer avec les racines genevoises de Charles Girardier.