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Bernhard Lederer

Central Impulse Chronometer

Matière
Or blanc
Bracelet
Cuir
Boucle
Boucle ardillon
Cadran
Cadran ardoise, soleillé largement ouvert
Etanchéité
30 m
Taille
ø 44 mm
Epaisseur
12.20 mm
Mouvement
Mécanique à remontage manuel
Réserve de marche: 58 h, 21600 alternances / heures
Mouvement squelette
Fonctions
Heures, Minutes, Secondes, Echappement spécial
Référence
9012
Lancement
10.2020
Collection
Tribute to the Masters of Escapments / Série limitée à 50 exemplaires
Prix TTC
138’700 CHF
Description

Bernhard Lederer Central Impulse Chronometer

Le chronomètre de tous les extrêmes

Auteur de multiples concepts horlogers rupturistes et de tourbillons hors norme, Bernhard Lederer revient sur le devant de la scène avec une nouvelle collection baptisée « Tribute to the Masters Of Escapements », une série de chronomètres de précision conçus et développés en hommage aux Grands Maitres des échappements.

Après des années de recherches, l’horloger qui est l’un des premiers membres de l'AHCI, fait aboutir le principe de l'échappement naturel complété par deux remontoirs d'égalité à 10 secondes tel que l'avait conçu John Harrison en 1756. Le Central Impulse Chronometer signé Bernhard Lederer est une montre épurée, qui renferme un mouvement d'une exceptionnelle complexité, d'insoupçonnables efforts de développement et le plus noble des héritages.

L'univers horloger et esthétique de Bernhard Lederer connaît une nouvelle incarnation sous la forme d'un chronomètre de grande précision. La première montre Bernhard Lederer issue de la collection « Tribute to the Masters Of Escapements » se présente dans une boîte de 44 mm de diamètre pour 12,2 mm d'épaisseur. L’horloger allemand aux multiples récompenses y a installé le fruit de plusieurs années de réflexion, de développement et d'explorations qui portent sur le sujet le plus complexe et le plus noble de l'horlogerie, un dérivé d’échappement naturel qu'il a nommé Central Impulse Chronometer.

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En s’appuyant sur près de 40 années d'expérience et son atelier situé à St Blaise près de Neuchâtel, Bernhard Lederer a parachevé le travail que George Daniels avait initié, lui-même reprenant les travaux de Breguet sur l'échappement naturel. L’échappement Central Impulse Chronometer est une version aboutie, fiable, stable, du système de comptage et régulation du mouvement mécanique conçu par l’horloger anglais. Il est composé de deux roues d'échappement qui travaillent en alternance et reliées à une ancre absolument unique en son genre. Son profil, ses rubis, ses angles de levée, la manière qu'elle a d'entrer en contact avec tous les composants qu'elle guide en font une pièce hors norme. En particulier parce qu'elle entretient des contacts si légers, si doux qu'elle est remarquablement plus silencieuse dans son échappement, tout en donnant une sonorité unique toutes les 5 secondes lors du déclenchement d’un des deux remontoirs d’égalité.

Optimiser

Pour parachever la précision de marche de son calibre 9012, Bernhard Lederer a installé ces deux roues d’échappement au bout de deux trains de rouage distincts, chacun muni de son propre barillet et de son propre remontoir d’égalité à 10 secondes. En lissant la force motrice de manière extrêmement fine, en optimisant la géométrie des pièces d’échappement, en allégeant ces composants gourmands en énergie et en ramenant les frictions internes de l’échappement à la portion la plus minime, Bernhard Lederer atteint un degré de perfectionnement horloger hors norme. Un travail ancré dans le respect des traditions les plus nobles de l’horlogerie, accompagné d'un niveau de finitions à la hauteur de l’événement.

Epurer

Mais cette sophistication ne se ressent pas. Le Central Impulse Chronometer se présente sous la forme d'une montre au boîtier sobre, rond, en or rose, à la lunette lisse. Le cadran est vaste, minimaliste en inscriptions et ponctué d'une petite seconde de grande taille azurée à 8 heures. Pour les amateurs d'une technicité plus visible, Bernhard Lederer propose une seconde version, en or gris et au cadran soleillé noir, parcouru de plusieurs ouvertures sur le mouvement. Elles offrent une vue plongeante sur la partie finale du rouage, les remontoirs et l'échappement, qui sont les points forts du Central Impulse Chronometer.

Bernhard Lederer, l'horloger discret

Peu connu du grand public, homme de l'ombre et des ateliers, Bernhard Lederer est un horloger allemand né en 1958, largement autodidacte. Il n'a cessé d’œuvrer dans le domaine des horloges de parquet, des horloges monumentales et de la montre de poignet, et ce depuis bien avant la fin de son apprentissage d'horloger. Sans avoir jamais fait ses classes chez un grand maître, sans mentor technique à proprement parler, il a développé une culture de qualité, motivé par ce que l'on ne peut appeler autrement qu’un authentique feu intérieur pour l’horlogerie. Ce lien intellectuel et émotionnel indéfectible s'est déclaré lorsque son grand-père lui offrit une montre de poche pour ses 16 ans, pour ne plus jamais le quitter. 

Un avenir prometteur

Formé sur le tas, aiguillonné par une passion profonde pour l'horlogerie et un penchant pour les challenges techniques, il a ensuite commencé ses études d'horloger au Musée d’Horlogerie de Wuppertal, puis à Pforzheim, menant en parallèle une carrière de réparateur et restaurateur. Son travail de maîtrise, réalisée à l'âge de 25 ans est une horloge de table déjà équipée avec un échappement de gravité dotée d'un calendrier perpétuel qui résout le problème des années non-bissextiles multiples de 400, avec une lune synodique et sidérale précise sur 800 ans et un affichage des éclipses solaires et lunaires. Puis il a été directement mandaté par certains de ses clients pour réaliser des projets tels que la sculpture horloge moderne « Trojka ». Dès la fondation de l'AHCI en 1985, il est retenu en tant qu’un des premiers membres.

Monumentale

En 1996, il passe plus d'un an au Brésil afin de finaliser un projet fou, la Brazil Monumental Countdown Clock. Décomptant les jours jusqu’au date de 500ieme anniversaire de découverte, cette horloge monumentale dotée d'immenses aiguilles devait faire face aux coupures de courant, au vent puissant de l’Atlantique, à l'air salé et à des problèmes de lisibilité en plein jour sous une lumière aveuglante. Un projet d'une complexité telle qu'il avait été refusé de toutes parts. En parallèle, il crée la montre TimeDimension, au boîtier noir avant l'heure et dotée d'un affichage par cercles concentriques et sans aucun marquage.

Œuvres

En 2002, il lance une collection de montres-bracelets sous la marque «BLU», pour Bernhard Lederer et son Univers. C'est là qu'il met en pratique son sens esthétique dans des montres reconnaissables entre toutes, avec leur large corne unique au centre de boîtiers ronds et lisses, abritant des affichages excentrés aux aiguilles caractéristiques qui étaient alors sa signature. Ses créations les plus marquantes résident dans le domaine du tourbillon orbital avec son Majesty Tourbillon MT3, puis avec le Tourbillon Gagarin récompensés par de multiples prix au travers le monde.

Nouvelle lancée

Depuis 2014, il œuvre à nouveau dans le secret de ses ateliers et collabore avec un expert historique pour compiler une matrice de tous les systèmes d’échappements connus. Sur cette base, il a développé plusieurs systèmes, dont celui du Central Impulse Chronometer. En parallèle, il a lancé en 2016 un mouvement entièrement de sa conception avec le taux d'interaction magnétique le plus faible qui ait jamais été réalisé auparavant. Résistant à 100 000 Gauss, certifié NATO-STANAG 2897, il émet une signature magnétique inférieure à 5 nano-Tesla, destiné à l’équipement technique des Forces Spéciales des plongeurs démineurs de l’armée allemande des NATO pour lesquels ces interactions sont un danger mortel.

Un travail de réflexion mené à deux, avec le Dr. Georg von Tardy

Il faut remonter en 2012 lorsque Bernhard Lederer fait la connaissance du Dr. Georg von Tardy. Lui aussi d’origine allemande, de formation ingénieur dans l’aérospatiale à l’Université de Stuttgart, Georg von Tardy rentre en 2002 chez Porsche pour travailler sur leurs châssis. Il développe notamment des systèmes de direction, de pilotage. Plusieurs fois, il remporte avec Porsche, des victoires en championnats du monde d’endurance et une victoire au Mans. Autodidacte dans l’horlogerie, il se passionne lui aussi pour le travail et les recherches de George Daniels, et observe ses avancées avec son bagage d’ingénieur aéronautique. La lecture intensive des mouvements, des modèles de leur construction et des idées d’échappements à force constante transforme son apprentissage en vraie passion. La rencontre avec Bernhard Lederer ne fait qu’augmenter l'intensité de son intérêt pour l’horlogerie et le dirige naturellement vers le thème des échappements. Ensemble, ils commencent des échanges réguliers, de réflexions, d’explorations, qui prennent vie avec la présentation du Central Impulse Chronometer.

Ce qu'est l'échappement

Technicien et praticien de l’horlogerie sous tous ses aspects, Bernhard Lederer s'est tout naturellement penché sur les échappements et ce dès 1986, où il a reconstruit l'échappement de gravité de William Bond & Sons, Boston, Massachusetts. Inventé par Richard F. Bond dans les années 1860, Bernhard Lederer reconstruit l’échappement entièrement sur la foi des documents d'époque, et résout au passage tous les problèmes intrinsèques qui minaient la fiabilité de cet échappement de chronomètre à très haut rendement. Quelques années auparavant, alors qu'il était en train de se former lui-même à l’horlogerie, il avait découvert les livres de George Daniels, « WATCHMAKING » et « The Practical Watch Escapement ». Ne les trouvant nulle part en Allemagne, il était tout simplement parti à Londres en faisant du stop pour les trouver. Ainsi fut établi son premier contact avec l’horloger émérite, lui-même inventeur de plusieurs échappements.

Cerveau

L’échappement est le système interne de la montre qui assure le décompte fondamental du temps. D'un côté, un barillet fournit de l’énergie au train de rouage, sans aucune régulation. De l'autre, un balancier oscille à un rythme qui doit être le plus régulier possible, aidé en cela par le spiral réglant. L'échappement s'interpose entre les deux, au plus près du balancier, pour que ses oscillations soient comptées et que l'énergie du barillet lui soit transmise. Il est donc un système moteur et compteur à la fois, et il est de loin l'organe le plus sophistiqué de la montre. Il est le déterminant de la précision, et dans une large mesure de sa réserve de marche. Il est le siège des pertes d’énergie les plus importantes en proportion, au sein du mouvement et à ce titre, porteur des plus grandes possibilités d'optimisation. Objet d'un nombre infini de variations, inventions et théories, l'échappement est le sujet d'études le plus prestigieux que l'on puisse imaginer pour un horloger concepteur.

Sans intermédiaire

Le principal échappement aujourd'hui utilisé est celui dit à ancre suisse. Il équipe plus de 99% des montres mécaniques et a été retenu pour son rapport efficacité/simplicité aujourd’hui imbattable, qui l'a rendu économique au possible. Mais il existe des systèmes capables d'une marche de très haute précision et d'une sophistication largement supérieure. L'un d'entre eux a toujours stimulé l'imagination et les désirs des horlogers concepteurs, l’échappement dit naturel. Théorisé par Breguet, il a connu un regain d’intérêt notable dans le courant des années 2010. L'échappement est dit naturel lorsque l'impulsion est transmise le plus directement possible de la roue d'échappement au balancier. Breguet avait imaginé un système à deux roues d'échappement, fonctionnant en alternance, mais liées l’une à l’autre par une paire de roues additionnelles gourmandes en énergie.

Adaptation

Durant les années 1980, George Daniels, horloger britannique installé sur l’île de Man, reconnu comme l'un des plus grands horlogers de l'histoire récente, avait poursuivi les travaux de Breguet et imaginé sa propre version de l'échappement naturel. Il la mit en œuvre dans des montres connues des collectionneurs, les Space Traveller, qui ont récemment battu des records lors de ventes aux enchères. Seulement l'échappement naturel de Daniels, conçu à l’origine pour une montre de poche, présentait encore des points à améliorer pour une adaptation contemporaine, c'est à dire à une montre de poignet. Il fonctionnait à la fréquence très basse de 2 Hz et n'était pas auto-démarrant. C'est à dire qu'il fallait secouer la montre pour le lancer. Enfin, la plupart des échappements naturels existants, « de type Breguet », utilisent un nombre élevé de composants, ce qui augmente le poids qui doit être entraîné.

L'échappement Central Impulse Chronometer

Bernhard Lederer a repris les travaux de Daniels, avec lequel il avait dialogué à de nombreuses reprises. En hommage au maître, et à travers lui à Breguet lui-même, il entreprend de finaliser ces travaux pour les adapter à une montre de poignet, avec toutes les contraintes que cela suppose.

Une fréquence de 3 Hz a été retenue car une montre portée au bras subit un nombre incalculable de chocs de diverses intensités. Chacun se répercute sur les organes réglants du mouvement que sont les roues d'échappement, mais surtout, le balancier muni de son ressort spiral. A chaque impact, ils sont accélérés ou ralentis, déformés dans le plan même. Ils doivent donc reprendre leur marche prévue le plus rapidement possible, condition sine qua non de la précision en conditions de porter. De plus, un échappement est un système qui passe l'essentiel de son temps à l'arrêt. Le balancier tourne en permanence, mais n'active l'ancre qu'au bout de chaque oscillation, quand il présente la plus grande vitesse, la plus grande force, la meilleure capacité à entraîner. L'ancre et les roues d'ancre sont donc incessamment démarrées et arrêtées, accélérées et ralenties, ce qui consomme de l'énergie, nuit à l’isochronisme et à la précision.

Inertie

Pour pallier ces problèmes intrinsèques à tout échappement, le Central Impulse Chronometer utilise des composants en titane au lieu du traditionnel acier. Plus légers, plus rigides, ils présentent une inertie plus faible. Leurs redémarrages sont rapides et peu gourmands en énergie. Ce qui signifie que le rythme du balancier est peu impacté par la mise en contact avec l'ancre.

Il reçoit la force nécessaire à chaque impulsion, ce qui est une garantie d’isochronisme et donc, de précision de marche. Cette quantité d'énergie délivrée est d'ailleurs contrôlée plus en amont, dans le rouage. Bernhard Lederer y a installé deux trains de rouage indépendants, chacun étant réservé à l'une des deux roues d’échappement. Chacune de ces chaînes cinétiques a son barillet dédié et qui plus est, Bernhard Lederer y a interposé un remontoir d’égalité.

Lissage

Ce dispositif consiste à accumuler un stock tampon d'énergie dans un ressort similaire à celui du barillet, mais beaucoup plus court et léger. A intervalles de 10 secondes, il est rechargé. Son avantage est que la force d'un ressort qui se dévide est plus forte quand il est très remonté, et plus faible quand il est presque dévidé. Cette variation du couple impacte directement l'isochronisme. Le remontoir égalise la force en présentant un profil de couple très homogène et garantit que l'énergie délivrée au balancier varie extrêmement peu. Bernhard Lederer a retenu une construction similaire à celle qui été inventé en 1756 par John Harrison où la temporalité de recharge des remontoirs est gérée par une ancre au profil spécifique.

Impulsion idéale

Plus fondamentalement, la spécificité mécanique de l'échappement Central Impulse Chronometer réside dans son ancre. Elle est l'interface entre les deux roues d'échappement, et donc le rouage et le balancier, c'est à dire le métronome de la montre. Elle est le lieu d'échange entre l’énergie du premier et l’information temporelle livrée par le second. Pour améliorer son rendement, l'ancre du Central Impulse Chronometer présente plus de points de contact entre les composants dont les formes ont été optimisées. En particulier, Bernhard Lederer a ajouté un rubis infiniment petit, taillé de forme concave en son centre, qui permet d’avancer le moment de contact entre la dent de roue d’échappement et la palette d’impulsion du balancier.

Et c’est bien là la spécificité la plus remarquable du Central Impulse Chronometer, c’est sa gestion du moment et de la zone d’impulsion au balancier. L’impulsion est directe et sur la ligne reliant la roue d’échappement au balancier, donc théoriquement parfaite. Qui plus est, cette maîtrise de la position de l’impulsion est constante dans le temps, à basse comme à haute amplitude du balancier. En effet, par la géométrie de la palette d’attente, l’ancre va pouvoir donner une impulsion indirecte au balancier lui permettant d’être ainsi toujours dans la position désirée lors de l’impulsion directe. Ainsi avec une transmission de la force dans cette position, les chocs sont atténués, le balancier reçoit une force dans une position idéale pour obtenir un meilleur isochronisme, une meilleure stabilité.

Douceur

Moins de chocs entre les composants, plus de douceur, c’est l'effet concret de cet agencement finement organisé. La force motrice est véritablement adoucie, non pas dans son intensité, mais dans son toucher. Or les contacts entre roues d’échappement et balancier sont ceux qui créent le bruit de la montre, le légendaire tic-tac.

Ces chocs ont été tellement limités que le calibre 9012 en devient inhabituellement silencieux. George Daniels, par ailleurs expert en automobiles anciennes et grand amateur de pistons, aurait apprécié la comparaison : un moteur bien réglé ronronne. Ce moteur-ci est si bien réglé qu'on ne l'entend presque plus.

L'élégance d'un authentique chronomètre

Derrière la maîtrise technique, Bernhard Lederer a toujours été féru de design et s'est toujours distingué dans ce domaine. Le Central Impulse Chronometer n'y fait pas exception et ouvre un nouveau chapitre dans le langage esthétique de l’horloger. La boîte de 44 mm en or rose est ronde, douce, élégante. Sa lunette fine et lisse maximise l'ouverture.

Le cadran opalin, gris très clair, est vaste, parcouru d'une signature à trois heures et d'index horaires en applique biseautés et garnis de SuperLumiNova™. La forme des aiguilles biseautées, à mi-chemin entre feuille et bâton et qui sont elles aussi en or rose, renforce la signature esthétique Bernhard Lederer. Seule la petite seconde implantée à 8 heures, de grand diamètre et azurée, vient décaler cet ensemble symétrique

Epure

Le Central Impulse Chronometer est également proposé dans une seconde version à la boîte en or gris, dont le cadran noir soleillé est largement ouvert. Cette grande fenêtre libère la vue sur le calibre 9012 et ses organes les plus distinctifs que sont les remontoirs et l'échappement. Cette montre représente le pendant technique, plus complexe, de la version en or rose, plus épurée et dont l’extrême sophistication est entièrement insoupçonnable, à moins de retourner la pièce. Là, un fond en verre saphir révèle l'architecture du calibre 9012, symétrique, oblique, largement ajouré et très grand puisqu'il mesure 39,3 mm de diamètre. Les ponts de remontoir, de rouage, de remontoir d’échappement et de balancier sont tous squelettés et présentent des formes géométriques élancées, qui contrastent radicalement avec le dépouillement de la « Tribute to the Masters Of Escapements » Central Impulse Chronometer en or rose.

Détails

Les signatures esthétiques de Bernhard Lederer se retrouvent à chaque recoin de ce calibre de grande taille, spectaculaire et dont les deux immenses barillets dorés à l’or fin, contrastent sur l’ensemble du mouvement. Les bras de roues sont des courbes tangentes au profil unique, une signature de Bernhard Lederer supplémentaire sur un petit univers graphique qui n'en manque pas. Le niveau de finitions y est à la hauteur de l'exploit mécanique que représente le Central Impulse Chronometer. Polissages, angles rentrants et sortants, microbillages, gravures, satinages, les surfaces alternent entre mat et poli brillant, renforçant la séparation des différents niveaux, des hauteurs et donc de la profondeur du mouvement.

Pinnacle

Le Central Impulse Chronometer, premier chapitre de la collection « Tribute to the Masters Of Escapements » est une œuvre d’horloger complet, où l'aboutissement mécanique est souligné par la noblesse des finitions. En cela, Bernhard Lederer s'inscrit dans la lignée de Breguet et de George Daniels. La réussite technique reste le socle fondateur du Central Impulse Chronometer.

Fruit de plusieurs années de travail, il est porté par l'admiration sincère que Bernhard Lederer voue à George Daniels et qui se traduit par le respect scrupuleux de sa démarche. Avoir réussi à faire naître ce chronomètre est la fierté d'un homme modeste, horloger consciencieux et concepteur discret.