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Christophe Claret

Allegro

Matière
Or gris
Bracelet
Cuir
Boucle
Boucle déployante
Cadran
Saphir
Etanchéité
30 m
Taille
ø 45 mm
Epaisseur
14.11 mm
Mouvement
Mécanique à remontage manuel
Réserve de marche: 60 h, 21600 alternances / heures
Fonctions
Heures, Minutes, Secondes, Date, Deuxième fuseau horaire, Répétition Minutes
Référence
MTR.ALG89.030-050
Lancement
2015
Collection
Tradition / Série limitée à 20 exemplaires
Prix HT
268’000 CHF
Description

 
Vidéo
 
Allegro
Une nouvelle page musicale dans la haute horlogerie
 
Après Adagio et Soprano, voici Allegro, la nouvelle montre musicale de Christophe Claret. Le maître horloger, qui possède 25 ans d’expérience dans le domaine, a choisi d’associer la plus belle des complications horlogères, la répétition minutes, à une série de fonctions utiles : GMT, grande date, petite seconde et indicateur jour/nuit. Le tout dans un mouvement entièrement repensé qui accueille un organe réglant inédit, conçu et fabriqué en interne. La boîte ronde marie harmonieusement or rose ou or gris, et titane. Une ouverture sur le cadran en saphir laisse apparaître le mécanisme de sonnerie. Le fond transparent permet d’admirer l’architecture du mouvement, soulignée par les ponts étagés et squelettés Charles X. Avec cette nouvelle partition, le chef d’orchestre du Locle démontre qu’il est au sommet de son art.
 
Les débuts
 
Depuis le jour où Christophe Claret, alors étudiant, est entré dans l’atelier d’un horloger-restaurateur, il nourrit une passion inextinguible pour les garde-temps compliqués, en particulier les anciennes montres de poche, souvent équipées d’un mécanisme de répétition minutes. Petites merveilles de précision sonnant les heures, les quarts et les minutes à la demande. Il n’a eu de cesse d’étudier, de comprendre et d’améliorer cette grande complication que beaucoup considèrent comme la plus belle de l’horlogerie. Car à la  complexité technique s’ajoute la poésie musicale. En 1989, le premier calibre qui portera le nom de Christophe Claret sera une répétition minutes. Suivra une série de montres aux noms évocateurs, Adagio, Soprano et maintenant Allegro, dernière née d’une partition musicale de prestige. Celle-ci rend hommage, d’une part, à la tradition et, d’autre part, se veut résolument tournée vers la modernité et l’innovation. Tout cela sans le moindre compromis technique, ni esthétique, dans le respect des exigences de la haute horlogerie suisse.
 
Le calibre
 
Aujourd’hui, Allegro donne le ton dans la ligne des Complications Traditionnelles, première des quatre collections de la marque du Locle. Elle s’inspire bien entendu des créations précédentes du maître horloger, tout en repoussant les limites du possible en la matière. Le calibre a été entièrement repensé, de la platine aux ponts, en passant par le volant d’inertie qui régule le mécanisme de répétition minutes. Sans oublier bien sûr son cœur : l’organe réglant. Balancier, spiral et ancre ont été développés et fabriqués en interne, prouvant que la Manufacture Claret est l’une des rares à maîtriser l’ensemble des métiers de l’horlogerie.
 

Cadencé à 3 hertz (21'600 alternances par heure), le calibre est fourni en énergie par un barillet unique, ce qui est rare dans ce type de mouvement. La montre dispose cependant d’une réserve de marche de quelque 60 heures. Le déclenchement de la répétition minutes se fait traditionnellement par le biais d’un verrou d’armage placé à 10h sur le flanc gauche de la carrure. Une partie du mécanisme (les râteaux) est parfaitement visible à travers une ouverture sur la partie inférieure du cadran en saphir. Les deux marteaux sont observables sur le fond de la montre, avec le balancier à quatre branches et le volant d’inertie. Christophe Claret a choisi un balancier à vis noyées qui offre le meilleur rapport inertie/poids, proche du balancier idéal : aérodynamique, ce balancier est plus facile à régler et à équilibrer, bien que plus complexe à fabriquer. Les timbres, de type cathédrale, ont fait l’objet d’un soin tout particulier, comme toujours chez Christophe Claret. L’accent est mis sur leur fabrication, en acier tréfilé, de même que sur la qualité de leur assemblage et de leur accordage. Ils bénéficient en outre d’une invention, brevetée par la maison, qui empêche les vibrations trop importantes et par conséquent les bruits parasites. Au total, le mouvement est protégé par trois brevets, concernant respectivement la grande date, le système de régulation et les timbres, précisément. Les numéros des brevets en question sont gravés sur le fond.
 

Cette grande complication est associée à plusieurs fonctions utiles : un GMT, dont l’indicateur figure à 3h sur le cadran. Il est ajustable au moyen du poussoir placé sur le flanc de la carrure, à 4h. Le GMT est complété d’un indicateur jour/nuit. Allegro, c’est également une grande date, à midi, réglable grâce au deuxième poussoir, situé à 2h. Reste la petite seconde qui, elle, trotte dans un compteur à 9h.
 
L’esthétique
 
Au même titre que la technique, l’esthétique est constitutive du travail de Christophe Claret. Le mouvement d’Allegro – en maillechort microbillé et rhodié pour la version en or gris, doré 4N pour la version en or rose –, est mis en valeur au cœur d’une boîte affichant un diamètre de 45 millimètres. Cette dernière marie harmonieusement l’or 5N (ou l’or gris, selon les versions) et le titane grade 5 revêtu de PVD gris anthracite, tirant parti des effets de lumière au gré des finitions polies et satinées. Ombre et lumière, clair et obscur : c’est également sur ces différentes tonalités que joue le cadran en saphir. Les aiguilles sont composées, selon les versions, de saphir orange et de titane PVD gris anthracite, ou de saphir transparent, laque noire et titane PVD gris anthracite. Sur le fond, on retrouve les fameux ponts étagés et squelettés de type Charles X. Un style cher à l’horloger qui se vérifie également sur le coq, dont le système de réglage micrométrique est breveté. Surmontant l’anti-choc, le chaton est en or, son rubis taillé. Pour parachever l’ensemble, une portée et quelques notes de musique ont été délicatement déposées sur le fond grâce à un procédé de métallisation.