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Christophe Claret

Soprano

Matière
Or rose, Titane
Bracelet
Cuir
Boucle
Boucle déployante
Cadran
Squeletté
Etanchéité
30 m
Taille
ø 45 mm
Epaisseur
15.32 mm
Mouvement
Mécanique à remontage manuel
Réserve de marche: 72 h, 21600 alternances / heures
Mouvement squelette
Fonctions
Heures, Minutes, Répétition Minutes
Référence
MTR.TRD98.911
Lancement
2014
Collection
Montres à Complications Traditionnelles / Série limitée à 1 exemplaire
Prix HT
532’000 CHF
Description

 
Le tourbillon musical de Christophe Claret
 
Christophe Claret poursuit sa quête de l’excellence technique et esthétique. Il présente cet automne la montre Soprano, une nouveauté qui associe deux des plus belles complications horlogères : un tourbillon 60 secondes et une répétition minutes, avec carillon Westminster, quatre timbres brevetés et quatre marteaux, mis en valeur par des ponts étagés inspirés du style Charles X. Ce calibre d’exception repose dans une boîte ronde mariant subtilement métaux précieux et titane. Tradition et modernité sont ici réunies, fidèles aux exigences de la très haute horlogerie développées par la manufacture.
 
L’inspiration
 
Christophe Claret doit sa passion pour l’horlogerie à sa découverte des montres de poche, qu’il réparait et restaurait avant même d’entamer ses études à l’Ecole d’Horlogerie de Genève. Et depuis, il n’a cessé de collectionner ces merveilleux mécanismes d’autrefois, focalisant son attention sur les répétitions minutes et leur architecture si particulière. Et s’il est fasciné par la mécanique, Christophe Claret l’est aussi par l’esthétique. Raison pour laquelle il s’intéresse à l’époque de Charles X. Le souverain n’a occupé que six ans le trône de France, de 1824 à 1830. Un règne très court qui ne l’a pas empêché d’exercer une influence certaine sur les arts décoratifs de son temps, sur l’horlogerie entre autre.
 
« Ce qui m’a toujours plu dans le style Charles X, qui est très riche, c’est le côté architectural de la construction des mouvements. A l’époque, on se préoccupait déjà non seulement de perfection technique, mais aussi d’esthétique et d’équilibre. Tout cela me parle beaucoup. Dans la montre Soprano que nous présentons cet automne, je me suis largement inspiré des ponts étagés emblématiques de cette période, pour les réinterpréter de manière contemporaine », explique Christophe Claret. Un style que l’horloger avait déjà exploré en 1997, au moment de la création, en première mondiale, d’une montre tourbillon avec platine et ponts en saphir.
 
Le mouvement
 
Perfection technique et équilibre architectural : telles sont également aujourd’hui les exigences de Christophe Claret, qui s’expriment avec force dans le mouvement de la Soprano. A remontage manuel, il tire son énergie d’un seul barillet, assurant à la montre une réserve de marche de quelque 72 heures, et associe dans une magnifique perspective deux des plus belles complications horlogères, le tourbillon et la répétition minutes.
Le tourbillon 60 secondes (il accomplit un tour par minute) trône en majesté à 6 heures, soutenu par un pont étagé et ajouré de style Charles X. Il s’agit d’un classique de la Manufacture Claret, rompu à tous les tests de laboratoire depuis des années, dont le cœur bat à la fréquence de 3 Hz (21'600 alternances par heure).
 
Quant à la répétition minutes, c’est une complication qui permet, au moment de son déclenchement, de "lire" l'heure par l'intermédiaire de palpeurs et de cames puis de la restituer sous forme sonore, grâce à des marteaux venant frapper des timbres de différentes fréquences. Elle peut être considérée comme la reproduction, à l’échelle d’une montre-bracelet, du dispositif qui actionne les cloches des églises. Le mouvement répétition minutes est considéré comme l’une des complications les plus exigeantes, puisqu’il associe complexité technique et qualité musicale.
 
Celui de la Soprano a été développé au sein de la manufacture il y a plus de dix ans, mais revisité entièrement à cette occasion. Aujourd’hui, il se révèle encore plus complexe. Il répond au souci de Christophe Claret de toujours faire preuve d’innovation : « A mon sens, une nouvelle montre n’a d’intérêt que si l’on fait progresser nos recherches. Avec la Soprano, nous avons cherché à obtenir la plus grande richesse musicale possible. Voilà pourquoi elle est capable de jouer les quatre notes du fameux carillon », explique le maître horloger du Locle. Une complication supplémentaire qui suppose le montage de quatre timbres cathédrale et de quatre marteaux, visibles sur la face de la montre en raison de l’absence de cadran. Construction voulue comme telle pour éviter tout obstacle inutile à la diffusion du son.
 
Un soin tout particulier a également été apporté à la qualité sonore de la pièce, tirant parti des 25 ans d’expérience de la manufacture dans le domaine. Pour cette réalisation comme pour les précédentes répétitions minutes, Christophe Claret a mis l’accent sur la fabrication des timbres, en acier tréfilé, sur la qualité de leur assemblage et de leur accordage, sur la conception de la boîte, de même que sur l’interconnexion entre le mouvement et la boîte.
 
« Afin d’obtenir des notes au plus proche de notre univers sonore, nous avons fait appel à un facteur de piano de Neuchâtel. Avec lui, nous avons travaillé sur un logiciel spécifique permettant de déterminer la fréquence exacte, à 5 Hertz près, de chaque timbre au moment de l’accordage. Celle-ci est alors obtenue, soit en limant la base du timbre, soit en rajustant sa longueur », souligne Christophe Claret.
 
Les timbres de la Soprano sont de type cathédrale. Circulaires, ils font deux fois le tour du mouvement. Ils bénéficient également d’une invention, déjà brevetée par la manufacture, consistant à éviter des vibrations trop importantes et donc des bruits parasites lorsque ceux-ci entrent en contact.
 
La boîte et le réhaut
 
Toujours dans l’optique de donner à la Soprano un son grave et puissant, c’est le titane et l’or qui ont été choisis pour la fabrication de la boîte. Deux métaux qui permettent une résonnance idéale. Bien entendu, d’autres éléments de la montre sont composés de matière noble, comme la lunette, le fond, les plaquettes de corne, le verrou et la couronne.
Quoique très compliquée à fabriquer et de taille relativement importante – elle affiche un diamètre de 45 millimètres et une épaisseur de 15,32 millimètres - la boîte de la Soprano se veut de facture classique. Ronde, elle suit les codes de la 21 Blackjack et de la Baccara. Sa grande ouverture met en valeur le mouvement, qui est lui-même cerclé d’une bague en saphir fumé sur laquelle sont imprimés le nom de Christophe Claret, à 12 heures, et le Swiss Made, à 6 heures. En l’absence de cadran, le réhaut en titane anthracite accueille les index et le logo de la marque en forme de blason, à 12 heures.
 
Cette volonté de transparence permet d’observer en profondeur le fonctionnement de tous les organes vitaux de la montre, dont la réserve de marche du barillet et le tourbillon, sans oublier celui des marteaux et des timbres, ainsi que du régulateur de répétition minutes, visible à 9 heures grâce à un capot en saphir fumé. Parmi les nombreux détails qui comptent et qui contribuent à donner toute sa force à la pièce, on notera encore la concordance chromatique entre les aiguilles en saphir, la visserie, l’empierrage, le cabochon de la couronne et les surpiqûres du bracelet en alligator.
 
Le fond de la montre, complètement ajouré, laisse libre champ au ballet des ressorts et des rouages, surligné par une bague gravée en forme de portée musicale, sur laquelle s’envolent une poignée de notes. C’est ainsi que la mécanique horlogère la plus complexe se transforme en une symphonie poétique toujours renouvelée.
 
Terminaisons et finitions
 
La Manufacture Claret compte parmi les rares maisons de haute horlogerie, capables de concevoir, développer et réaliser une montre du premier au dernier composant. Pour cela, elle dispose d’un parc machines à la pointe de la technologie et surtout d’un personnel ultra-qualifié.
 
Car l’horlogerie n’est rien sans le travail de l’artisan. Ici au Locle, la différence prend sa source dans le savoir-faire. C’est toujours la main de l’homme qui intervient, comme dans les opérations minutieuses de terminaison et de finition. Il s’agit pour l’ouvrier de tailler le métal à la perfection, de caresser les arêtes vives pour aboutir à des pans profilés, à de subtiles brillances qui jouent avec la lumière et les reflets au cœur du mouvement. Et au final, avant que la montre ne quitte définitivement l’atelier pour le poignet de son acquéreur, elle est examinée, écoutée et validée par Christophe Claret en personne.
 
Comme les réalisations précédentes, le Tourbillon Répétition Minutes Westminster témoigne de cette maîtrise de tous les métiers horlogers.