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Hermès

Slim d'Hermès Koma Kurabé

Matière
Or blanc
Bracelet
Cuir
Boucle
Boucle ardillon
Etanchéité
30 m
Taille
ø 39.5 mm
Epaisseur
8.24 mm
Mouvement
Mécanique à remontage automatique
Réserve de marche: 42 h, 21600 alternances / heures
Fonctions
Heures, Minutes
Référence
CA2.990.110/MHA
Lancement
2015
Collection
Slim d'Hermès / Série limitée à 12 exemplaires
Prix HT
60’000 CHF
Description

 
Slim d'Hermès Koma Kurabé
 
De la porcelaine de Sèvres à l’art traditionnel japonais
 
Hermès nous emmène dans le Japon des traditions, à l’ombre des cerisiers en fleurs, pour célébrer une fête plus que millénaire : le Koma Kurabé – concours hippique en japonais.
 
Déclinée en douze pièces uniques ponctuées chacune de détails différents, la montre Slim d’Hermès Koma Kurabé reproduit sur son cadran de porcelaine cette course hippique organisée une fois par an dans le Sanctuaire Kamigamo (édifié en 678) à Kyoto. La foule venue de tous horizons y afflue aujourd’hui encore afin de prier pour la paix et de bonnes récoltes, tout en profitant du spectacle hippique et de la belle journée de printemps.
 
Véritable invitation au voyage, cette montre d’exception associe pour la première fois en horlogerie la porcelaine française et l’art de la peinture japonaise Aka-é, révélé sous le pinceau du maître Buzan Fukushima.
 
Tout commence près de Paris, dans la Manufacture de Sèvres, haut-lieu de la porcelaine en Europe depuis près de trois siècles
 
L’artisan coule la barbotine – porcelaine tendre liquide – sur une plaque de plâtre qui en absorbera l’eau pour ne garder que l’argile. La pâte ainsi prise est découpée aux dimensions souhaitées sur un support métallique, avant un séchage de plusieurs jours. Puis vient la première cuisson dite « de biscuit », suivie d’un polissage complet pour éliminer tout défaut éventuel. Place ensuite aux délicates opérations d’émaillage, qui requerront 4 à 6 applications de fines couches de matière incolore, et autant de cuissons. Les plaquettes sont alors suspendues dans le four, grâce aux perforations préalablement pratiquées dans leur rebord, puis découpées et affinées en cadrans.
 
La porcelaine deviendra ensuite œuvre d’art sous les doigts virtuoses de Maître Buzan Fukushima, l’un des rares artisans à pratiquer encore la technique de l’Aka-é qui connut son âge d’or au 19e siècle au Japon. Véritable légende de cette peinture traditionnelle sur porcelaine de Kutani, dans la Préfecture d’Ishikawa, le maître fait naître du bout de son pinceau un camaïeu de rouge et d’ocre, sur lequel il dépose une couche d’or pour finaliser son œuvre. Trois cuissons sont nécessaires pour fixer le motif de cette scène tout droit sortie d’un Japon rêvé. Un rêve que le maître réalise pour la première fois sur un cadran de montre pour la maison Hermès, lui qui d’habitude exprime son art sur des objets de décoration plus grands, tels que des vases ou des plats.