Masterpiece Seconde Mystérieuse
Réserve de marche: 50 h, 18000 alt/h
Mouvement squelette
Fugace, impalpable. Depuis toujours, le temps qui passe est un mystère. Les secondes s’égrènent: à peine esquissées déjà envolées, allant directement de l’avenir au passé. Tic tac, tic tac, le présent, n’existe pas. Ou alors si peu, infi niment précieux. Cet instant insaisissable, comment le mesurer, comment le maîtriser, comment l’exprimer?
Un autre mystère y apporte un début de réponse: notre voûte céleste, elle aussi d’une beauté sans fi n. Le mouvement des astres lui-même nous a inspiré la quantifi cation du temps. Ecrasé par la puissance du soleil le jour, émerveillé par la profondeur insondable des cieux la nuit, l’Homme, contemplateur, y a puisé matière à réfl exion, aboutissant à l’établissement des unités de mesure que nous utilisons: les secondes, les minutes, les heures, les jours, les années, le calendrier.
Le temps est devenu mesurable, mais le mystère demeure, nous attirant inexorablement. Comme le disait Albert Einstein: «The most beautiful thing we can experience is the mysterious » (La plus belle chose que nous puissions éprouver est le mystère).
Comment insuffler dans un objet à porter au poignet la force de ce mystère? Comment transposer de manière lisible un principe si abstrait? La manufacture Maurice Lacroix, créatrice de garde-temps avant-gardistes et forte d’un savoir-faire unique, se devait de relever le défi . Prêts à explorer de nouvelles pistes jamais imaginées auparavant, les maîtres horlogers de la manufacture Maurice Lacroix se sont mis au travail. Objectif: redonner à la lecture du temps toute la beauté du mystère.
«L’expression du temps se doit-elle d’être circulaire ou linéaire? La manufacture Maurice Lacroix se veut créatrice de nouvelles formes de lecture de l’heure», nous dit Sandro Reginelli, directeur produit et R&D. «Nous créons des lignes temporelles alternatives».
Point de départ des recherches: la décomposition de la traditionnelle vision circulaire du temps en une expression plus linéaire. Au choix simple d’une aiguille avançant à plat le long d’une droite ou d’une indication chiffrée de la mesure du temps, les chercheurs de Maurice Lacroix ont préféré le raffi nement de l’exploration de pistes inédites, réputées impossibles.
Inventer des émotions mécaniques, explorer de nouvel les façons inédites d’indiquer la course du temps: voilà la mission que s’est imposée la manufacture Maurice Lacroix. Pour ce faire, la marque peut s’appuyer sur un solide tandem créatif: Sandro Reginelli, esthète à l’oeil aguerri, et Michel Vermot, horloger inventif sortant des sentiers battus. Grâce à leur complémentarité, Maurice Lacroix va conjuguer un design unique à des solutions techniques novatrices.
Entre donc en scène Michel Vermot, responsable du développement des mouvements de la marque de Saignelégier. Michel est le fi ls de Charly Vermot, fi gure légendaire du milieu horloger ayant contribué à sauver les mouvements mécaniques aux heures sombres de l’avénement du quartz. Horloger de génie, passionné par les jeux de Meccano ou Lego techniques, Michel Vermot est un rêveur invétéré n’ayant de cesse de vouloir adapter la réalité à son imagination, et non pas l’inverse.
Alors qu’il oeuvrait en qualité de professeur en ingénierie horlogère à la Haute Ecole Arc, il avait défi ni la possibilité de l’indication du temps au travers d’une roue carrée, ce que la technologie ne permettait à l’époque pas: se servir d’un carré pour exprimer le temps sous une forme circulaire. La quadrature du cercle, au sens propre du terme. Il avait consigné ses recherches dans un livre, le «Traité de construction horlogère », ouvrage de référence en la matière paru aux éditions Presses Polytechniques et Universitaires Romandes.
Se basant sur ses recherches théoriques, Michel Vermot parvint, grâce aux compétences technologiques présentes au sein de la manufacture Maurice Lacroix, à ancrer sa vision dans la réalité. En 2010, naquit donc la fameuse Maurice Lacroix Masterpiece Roue Carrée, véritable pavé jeté dans la mare de la mécanique horlogère. Après des années de mise au point, ce carré tournant en rond et indiquant les secondes inaugurait une nouvelle façon d’indiquer la course du temps. Une montre qui, outre sa portée esthétique, titille l’imaginaire collectif: le mouvement circulaire de ce carré hypnotise, troublant et intrigant.
Cette année, poursuivant dans la juste lignée de cette liberté de créer qu’elle s’est arrogée, la marque de Saignelégier présente la Maurice Lacroix Masterpiece Seconde Mystérieuse. Une nouvelle première dans l’histoire horlogère, se basant sur les mêmes principes ayant abouti à la création de la Roue Carrée, avec en guise de fi l rouge cette expression différente de la course du temps, hésitant entre circulaire et linéaire, incompréhensible de prime abord, mais au fi nal indiquant comme par enchantement la seconde exacte. Le mystère, là encore.
«Après tout, une montre sert-elle vraiment encore à donner l’heure alors que nous sommes entourés de gadgets technologiques, téléphones portables, ordinateurs, tablettes, nous mettant constamment cette information sous lesyeux, de manière fi able? Sa fonction première a désormais évolué: elle se doit avant tout de susciter l’émotion.», selon Michel Vermot.
Au vu du résultat fi nal, comment défi nir ce nouveau garde-temps? Fascinant. Captivant. Atypique et oui, mystérieux. Impossible de détacher son regard decette pastille claire sur laquelle semble fl otter l’aiguille des secondes.
Son affi chage semble relever de la magie: la course de cette aiguille virevoltante aimante les regards telle pendule du magicien. Actionné par un nouveau mouvement manufacture – le douzième développé intégralement par la marque – calibre ML 215, il propose une lecture linéaire des secondes, à tour de rôle verticale et horizontale, qui s’effectue par tranche de 15 secondes. À tour de rôle, les deux pointes se relaient pour désigner la seconde exacte.
Bien entendu, il a fallu offrir à cette expression novatrice de la seconde un écrin à sa hauteur. Squelettage, mouvement apparent, la Masterpiece Seconde Mystérieuse s’inscrit parfaitement dans la lignée du savoir- faire en matière de design de Maurice Lacroix, déjà primé à de nombreuses reprises. Les heures s’affi chent à 2h, pointées elles aussi par des aiguilles bleues vernies, tandis que le reste du cadran s’ajoure sur les ponts du mouvement, avec un style très géométrique, contemporain, disponible en deux fi nissions à choix: traitement rhodium ou ruthenium. Le mouvement mécanique à remontage automatique ML 215 est visible par le fond saphir du boîtier d’acier de 43 mm de diamètre. Ses fi nitions le placent d’emblée dans le cercle fermé de la bienfacture.
La Maurice Lacroix Masterpiece Seconde Mystérieuse est disponible en deux séries limitées à 125 pièces chacune.
La fonction ayant ici défi ni la forme, la pastille blanche de la Seconde Mystérieuse attire tous les regards: le porteur d’un tel garde-temps devra s’attendre à de nombreuses questions, à la curiosité face à ce mystère apparent, à expliquer encore et encore. Une peine bien douce comparée à l’envoûtement perpétuel qu’elle suscite. Navigant on ne sait trop comment sur ce cadran blanc, cette drôle d’aiguille des secondes à deux pointes semble accélérer et ralentir au gré de son périple, alors que l’indication de la seconde reste précise. L’illusion d’optique est provoquée par cette aiguille qui tourne sur son axe, comme en totale lévitation. Elle décrit une courbe hypocycloïde qui, si elle devait laisser une trace, dessinerait une superbe rosace. Saurez-vous percer le mystère mécanique derrière la prouesse esthétique?
Grâce à cette innovation, la Manufacture Maurice Lacroix marque une nouvelle avancée dans sa recherche d’expression nouvelle de la mesure du temps, poursuivant sa mission: créer des lignes temporelles alternatives.