Le Régulateur Louis Erard X seconde/seconde/
Automatic
Réserve de marche: 38 h, 28800 alt/h
Le Régulateur Louis Erard x seconde/seconde/. Louis Erard met une nouvelle fois son emblématique régulateur à l’épreuve de la collaboration libre avec un créateur indépendant. Et cette fois un tabou est tombé : le protocole internet s’invite au cœur de la mécanique, avec une version grande minuterie de la redoutée «404 Error».
Le Régulateur Louis Erard x seconde/seconde/. Cette nouvelle collaboration ne surprendra pas ceux qui connaissent déjà seconde/seconde/, alias Romaric André, et son modus operandi : le détournement de montres vintage façon Arsène Lupin génération Banksy. Elle ne surprendra pas non plus ceux qui ont suivi le récent redéploiement des montres Louis Erard, autour d’un triptyque mécanique, des métiers d’art et des collaborations, dont les premières ont déjà fait date : Alain Silberstein, Vianney Halter, atelier oï — et d’autres à venir.
Que ceux qui prennent le train en marche se rassurent, personne ne restera à quai. Sauf les retardataires : la montre est en édition limitée, 178 exemplaires — numéro symbole, qui signifie que l’on est toujours plus forts ensembles. Louis Erard remet son emblématique régulateur en jeu et donne carte blanche à une valeur montante de la customisation hype, le créateur indépendant seconde/seconde/ à Paris.
Le Régulateur Louis Erard x seconde/seconde/ a fait des aiguilles son terrain de jeu et sa marque de fabrique. Détournement, iconoclasme, mélange des genres. Choc des contrastes entre des motifs volontairement dérisoires, et leur exécution maniaque, de niveau haute horlogerie. Le créateur pioche sans vergogne dans la culture contemporaine, le web, la rue, les jeux vidéo. Il en extrait des pictogrammes pop, qu’il pose sur des cadrans comme de petites bombes, pour faire éclater la signification des montres qu’il piège.
Ses interventions choquent, bousculent, interpellent, ne laissent jamais indifférent, parce que ses interventions ont un sens. Drôles, astucieuses, malicieuses, elles détournent l’attention et rappellent que la montre ne répond pas seulement à une fonction. Elle doit donner l’heure, bien sûr et de la plus belle manière qui soit — Louis Erard est là pour y veiller — mais la montre est aussi un objet identitaire, un objet qui nous regarde.
Et Louis Erard a le courage de l’affirmer : l’humain ne serait pas complet sans une bonne dose d’humour et d’autodérision. Louis Erard, Louis Error. Le Régulateur, le régule à tort. Quelle erreur est-il ? Cherchez l’Error. 404 Error: mauvais adressage, erreur d’aiguillage, cette heure-là n’existe pas. 404 Error: elle revient pourtant barrer le cadran d’un trait bleu, chaque fois que la minute frappe le troisième quart. Petit geste, grand écart.
Le prix ? Deux mille… et 404 francs, bien sûr.