Cosmos
Réserve de marche: 60 h, 21600 alt/h
Indication des constellations du zodiaque
COSMOS
C’est la pièce maîtresse de Haute Horlogerie présentée par Girard-Perregaux en 2019. Issue de la collection Bridges, Cosmos offre un double point de vue, celui du ciel visible à la surface du globe et celui du globe visible depuis la surface de son atmosphère. Un dialogue inédit entre terre et ciel, entre visible et invisible.
Deux globes complets – céleste et terrestre – miroir d’un moment fusionnel que nous entretenons avec le Cosmos. Cette dualité est reflétée dans la personnalité de Cosmos. Son visage nocturne diffère de son apparence diurne. Cette vue de nuit est riche de sens, d'étoiles, et brille dans le noir. On a alors peine à imaginer la mécanique cosmique qui sous-tend cette scène nocturne.
Ordre et beauté
Les Grecs anciens croyaient que des règles esthétiques régissaient l'univers qu'ils observaient avidement. L'agencement symétrique du double globe de Cosmos est une émanation de cette quête d'ordre et de beauté. Sur ses axes horizontaux et verticaux, ses complications se reflètent avec une disposition aux quatre points cardinaux.
A midi, les heures et minutes décentrées. A 6 heures, un tourbillon sous un grand pont de titane noir. A 3 heures, un globe terrestre sert d'indicateur jour/nuit. A 9 heures, une carte céleste. En toile de fond, un cadran en verre saphir teinté. Invisible en plein jour, et parcouru de particules d'hydro-céramique luminescentes, il donne la nuit l'effet d'une vue du ciel en timelapse.
A 9 heures, une carte céleste - gravée au laser sur un globe de titane teinté de bleu - effectue une rotation toutes les 23 heures, 58 minutes et 4 secondes − durée exacte d'un jour sidéral.
Des dizaines d'étoiles y sont reliées pour tracer les douze constellations connues depuis plus de 2500 ans, celles du zodiaque. Elles sont garnies d'hydro-céramique luminescente, pour que Cosmos accomplisse sa vocation astronomique même lors des nuits les plus noires. Leur représentation est l'un des paradoxes de l'astronomie, et de Cosmos. En effet, la constellation dans laquelle entre la Terre est la seule qui ne soit pas visible, car elle est cachée par le soleil aveuglant. Au final, le globe céleste affiche la constellation du zodiaque invisible à midi côté cadran et celle qui est visible à minuit côté fond.
Un modèle réduit de la Terre
A 3 heures, un globe terrestre complet livre deux indications. Il permet de savoir si le fuseau horaire local est sous la lumière du jour, ou en pleine nuit. Et une échelle graduée située sur 24 heures, près de son équateur, offre une lecture de type GMT.
Cette lecture d'un second fuseau horaire se fait par le biais de l'aiguille la plus sophistiquée qu'on puisse imaginer : un modèle réduit de la Terre. Elle aussi en titane et gravée au laser, cette mappemonde présente des océans en creux et les continents en relief. Bien qu'il s'agisse d'une vue depuis le ciel, elles représentent la dimension terrestre de Cosmos.
Physique tellurique
Avec 47 mm de diamètre, le boîtier de Cosmos est un monde en soi. Taillé dans un titane poli et satiné, il délimite son univers. Son verre saphir est une glassbox, un verre cheminée bombé qui agit comme une lunette astronomique. Sous cette lentille, non-déformante, bat un tout nouveau mouvement, le calibre GP09320 à remontage manuel.
Sa marche est régulée par un tourbillon apparenté à la famille des Néo. Le pont de tourbillon est en titane PVD noir, arqué par-dessus le vide. Sablé, il met en valeur le travail d’esthète réalisé sur la cage, véritable révélation des beautés inconnues qui soulignent la tradition de raffinement de notre maison.
La carrure du boîtier de Cosmos est lisse, dénuée de couronne. A la place, quatre clés de réglage, toutes situées au dos de la montre, et qui se posent à plat sur le poignet sans le gêner. Le fond de boîte, fait de saphir et de titane, est percé de quatre axes, respectivement dédiés au remontage, à la mise à l'heure, au réglage du globe céleste et à celui du globe terrestre.