Adagio
Réserve de marche: 48 h, 18000 alt/h
Adagio, la Renaissance
Finement gravée de volutes, de fleurs délicates et d’instruments de musique emblématiques de la Renaissance, la montre Adagio revient sur le devant de la scène, déclinée en une série de pièces uniques. Du grand art pour cette répétition minutes qui se conjugue à une grande date et un second fuseau horaire. A admirer et écouter sans compter pour un voyage esthétique dans le raffinement du temps.
Christophe Claret aurait adoré naître pendant la période de la Renaissance italienne. Il en apprécie l’histoire tout autant que l’esthétique, le raffinement artistique et la pensée intellectuelle. De ce penchant personnel que l’on pourrait plutôt qualifier de passion tant il l’a érigé en art de vivre, il ne s’est jamais caché, certaines de ses collections trahissant ce goût de l’ornement et du classicisme.
Cette fascination de l’horloger pour les arts du 16e siècle se traduit à nouveau avec les pièces uniques Adagio gravées de main de maître par l’artisan-graveur neuchâtelois Eddy Jaquet. Indépendant depuis plus de trois décennies, il possède ce savoir-faire rare, mélange de patience, de minutie et de créativité artistique qui associe l’œil, la main et l’outil pour modeler la matière. Ces nouvelles pièces uniques Adagio sont nées d’un dialogue nourri entre Christophe Claret et le graveur. Un travail de concert, long, passionné et passionnant pour trouver le parfait accord, pour définir le motif ornemental appelé à décorer le boîtier mais surtout, pour mener à bien la réalisation des six instruments de musique de la Renaissance reproduits en gravure sur les cornes et le verrou d’armage de la répétition minutes. Avec une finesse telle qu’une loupe est nécessaire pour en apprécier chaque détail, un luth, une vièle, un tambourin et une cornemuse se dévoilent ainsi sur chacune des cornes tandis que le verrou d’armage de la répétition minute accueille deux instruments : une sacqueboute et une bombarde, ancêtres respectifs du trombone et du hautbois.
Sculptures miniatures
Pour parvenir à mettre en relief ces six instruments, notamment à travers des contrastes remarquables, le graveur a privilégié le ramolayé, une technique employée pour la fabrication artisanale des médailles. Surfaces bombées ou plates, courbes et angles, aplats mats et brillants… En détourant la matière à modeler, en l’entaillant, en la grattant ou en l’adoucissant, le graveur parvient à fixer le dessin avec un réalisme troublant accentué par le jeu de la lumière. Le pli d’un textile, la finesse d’une corde ou la douceur du bois se révèlent avec une précision absolue.
Les flancs du boîtier sont quant à eux gravés de riches motifs ornementaux et volutes caractéristiques des meubles de la Renaissance. Pour reproduire des motifs semblables à des sculptures miniatures, Eddy Jaquet a délicatement extrait la matière selon la technique de la taille-douce.
D’hier à aujourd’hui
Quelque 130 heures de travail sont nécessaires au graveur pour réaliser chacune de ces pièces uniques dont le foisonnement des motifs qui ornent le boîtier de 44 mm contraste avec l’épure totale du cadran. Noir, profond, en onyx noir ou œil de faucon selon les versions, ce dernier décline les fonctions et complications dans un esprit très contemporain. En coulisse, le calibre de manufacture SLB88 constitué de 455 composants propose les fonctions heures et minutes centrales, petite seconde dans un guichet à 9h, grande date à 6h et second fuseau horaire (heures et minutes) avec indication du jour et de la nuit dans un cadran à 2h.
Sonnant à la demande les heures, les quarts et les minutes, les timbres « cathédrale » du mécanisme de sonnerie sont munis d’un dispositif breveté, évitant à ces premiers de s’entrechoquer lorsqu’ils vibrent sous les coups des marteaux. Brevetée également : la grande date, dont la construction ne ressemble à aucune autre. D’un diamètre de 34 mm, ce mouvement arbore des ponts finement décorés et dispose d’une réserve de marche de 48 heures. La couronne est de plus dotée d’un système de sécurité : lorsque le ressort de barillet est tendu à son maximum, un mécanisme vient débrayer la tige, évitant ainsi tout dégât dû à une surtension.
Trésor de raffinement, la montre Adagio gravée est proposée en une série de pièces uniques en or 5N, en or gris ou en platine dans des déclinaisons de boîtiers sertis de diamants baguettes sur la lunette ou de diamants baguettes et saphirs.