Masterpiece Régulateur
Le souvenir de subtils et fins régulateurs
On serait tenté de dire: «Dans ces temps là…» en parlant de cette époque où les horloges à balancier dans les observatoires, à la poste, dans les gares mais aussi dans les fabriques de montres rythmaient uniformément et silencieusement avec une énorme précision la mesure de l'écoulement du temps. Jusque dans les années 20, il n'était pas question d'électronique. Ces coûteuses mécaniques représentaient le nec plus ultra. Des horloges dont le pendule mettait exactement une seconde pour effectuer le parcours d'une extrémité à l'autre. Et cela correspondait, selon une définition datant de 1820, ni plus ni moins qu'au 1/86'400 d'une journée solaire moyenne. Les écarts de marche de la plus précise de ces compteuses de temps étaient de l'ordre de quelques centièmes de seconde. Par jour s'entend. Il n'est donc pas étonnant que les meilleures d'entre elles coûtaient autant qu'une petit maison individuelle.
Dans les ateliers de montres, les régleurs observaient et comparaient uniquement les aiguilles qui tournaient le plus rapidement. Et c'étaient celles qui indiquaient la «secunda diminutiva pars» (la deuxième division inférieure de l'heure), en d'autres termes: les aiguilles des secondes. Durant leur travail consciencieux, les horlogers étaient fort gênés par l'aiguille des heures, de signification moindre et qui, des heures durant, masquait la vue sur le petit cadran des secondes, bien plus important. C'est pour cette raison que les régulateurs, ainsi qu'on les désignait, en plus de leurs mouvements et de leurs pendules spéciaux, furent dotés à partir de 1770 environ d'une forme de cadran particulière avec une petite aiguille des heures décentrée. Cette dernière effectuait généralement une révolution sur son axe en 12 heures. Mais on trouvait également des horloges spéciales avec une aiguille des heures qui effectuait une rotation de 360 degrés en un jour complet.
Particularité: l'affichage des 24 heures à 12 heures
Les techniciens de Maurice Lacroix ont pris ce type spécifique de régulateur comme modèle pour la création de leur nouveau «Régulateur». Le résultat de leur laborieux travail de développement: une montre-bracelet unique en son genre avec un cadran à trois cercles bien marqués. Une petite aiguille située à 6 heures indique les secondes, si décisives autrefois. Au-dessus, à 12 heures, une aiguille des 24 heures, aussi petite mais bien plus lente, suit son chemin avec la même conscience. Le centre du cadran en argent massif conserve deux «bras» de longueur plus significative. L'un d'eux indique les minutes et l'autre le quantième.
La nouvelle Masterpiece Régulateur se distingue donc par la parfaite disposition de ses éléments et la meilleure lisibilité possible des différents affichages. Il est pratiquement exclu de se tromper. Ceci s'accorde parfaitement à la passion évidente que Maurice Lacroix voue à la conception et à la fabrication des composants externes et internes de ses montres. Cadran, aiguilles, boîte, bracelet auxquels il faut ajouter le calibre automatique exclusif ML 105, chacun de ces composants mérite le titre élogieux de «travail soigné jusque dans le moindre détail». En souvenir de ses illustres modèles de la grande époque des horloges mécaniques de précision, Maurice Lacroix met en valeur le fait que lors de la conception et de la fabrication de cette montre-bracelet, rien, mais vraiment rien n'a été laissé au hasard. C'est ainsi que les horlogers ont porté une attention toute particulière à ces détails qui font briller les yeux des connaisseurs lorsqu'ils regardent au travers du fond de boîte avec glace saphir. Ce sont, entre autres, les vis bleutées ainsi que le perlage et le décor soleil, réalisés à la main. De même, la régulation du microcosme horloger répond aux plus grandes exigences. Elle est réalisée en cinq positions et devrait ainsi ne laisser aucun désir insatisfait.
Restent les caractéristiques de l'enveloppe protectrice de ce précieux mouvement composé de 75 pièces. D'un diamètre de 42 mm, la boîte aux généreuses dimensions est réalisée en acier inox ou en acier inox/or rose, ce qui influe avec bonheur sur la taille du cadran et des aiguilles. La glace saphir bombée, anti-reflet côté cadran pour optimiser et améliorer la lisibilité des affichages. Un poussoir correcteur permet d'avancer l'affichage du quantième pour les mois inférieurs à 31 jours.
Malgré toutes ces similitudes, il ne faut pas omettre une différence fondamentale avec les régulateurs: alors que la caractéristique acoustique de ces derniers est définie par un tic-tac débonnaire, celui de la Masterpiece Régulateur révèle un zèle laborieux. En garantissant un entretien régulier, le balancier Glucydur et son spiral Nivarox 1 à coefficient thermo-élastique nul accomplissent 28'800 A/h pendant des générations. C'est ainsi que ces montres-bracelets auront à l'avenir une valeur patrimoniale égale à celle des régulateurs de précision aujourd'hui.
Mouvement: Mouvement automatique ML 105 décoré à la main, 31 rubis, vis en acier bleuté, antichoc Incabloc, ancre et roue d'ancre en acier poli, balancier Glucydur, spiral Nivarox 1, ressort de barillet Nivaflex 1, masse squeletée.
Fonctions: Affichage des minutes et du quantième par aiguilles centrales, affichage des 24 heures, petite seconde décentrée.
Boîte: Acier inox ou acier inox/or rose 18K 750; glace saphir bombée avec anti-reflet côté cadran, fond vissé avec glace saphir; étanche jusqu'à 50 m, diamètre 42 mm.
Cadran: Argent massif 925; argenté, noir/argenté ou ardoise/argenté, chiffres arabes, aiguilles en acier bleuté, polies ou plaquées or rose, aiguille du quantième couleur rhodium avec pointe rouge, aiguilles des heures et des minutes luminescentes.
Bracelet: Cuir croco Louisiana véritable avec fermoir déployant à poussoirs.